GSK : DECROISSANCE !

Décroissance. Le mot est lâché, même si il est une réalité chez GSK depuis déjà quelques années. Les coupables : une douzième taxe pour (ou contre, c'est selon) l'industrie pharmaceutique, le couperet de la substitution des inhalés (Sérétide) qui devrait tombé dés 2016, le programme d’économie exigé par le groupe...Dans le même temps ce dernier finalise avec Novartis une série d'échanges d'actifs d'une valeur de plus de 20 milliards de dollars (17,9 milliards d'euros) qui se traduit par un chamboulement complet des organisations de travail des deux entreprises. Egalement clamé pour GSK: un bénéfice net divisé par deux en 2014 et un maintien de l' augmentation des dividendes versés aux actionnaires. De quoi donné le tournis !

Et avec tout ça, se demandent légitiment les salariés/collaborateurs, qu'adviendra-t-il demain de mon emploi au sein de GSK? Comment gérer au quotidien cette "décroissance" tout en répondant à l'exigence de performance? ... Comment en somme faire du plus avec du moins? Des spécialistes en performance et en organisation ne manqueront pas de donner des réponses. Elles risquent d'être au détriment de la motivation et de la santé des salariés.

Une première étape: un Plan de Départs Volontaires (PDV)

Dans ce contexte GSK a annoncé hier aux Comité d'Entreprise de Marly le Roi un Plan de Départs Volontaires qui devrait touché moins d'une centaine de postes en Visite Médicale et au Siège, sans dire clairement, à ce stade, ce qu'il adviendrait si l'objectif de réduction n'est pas atteint pas ce biais. Ce PDV devrait être effectif dès le mois de juin prochain après 2 mois de négociation avec les instances syndicales de Marly-le-Roi (UNSA, SL, CGC). Si le périmètre et le contenu de ce plan ne sont pas encore négociés, la direction indique d'ors et déjà que les mesures d'accompagnement (CAA, aides à la création d'entreprise, à la Formation ...) devraient être équivalentes au PSE de 2014.