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Alors que les premières notifications de licenciement arrivent début juillet dans les boites aux lettres, on peut déjà dire que le plan social GSK, rejeté par la CGT, est entrain de produire les premiers effets attendus : mise en difficulté de salariés terrain parmi les plus âgés et ayant beaucoup d’ancienneté a qui on propose des postes à des centaines de kilomètre de leur lieu d’habitation ; mise en attente de salariés sans affectation, perturbation de l’équilibre vie professionnel/vie familiale en perspective ; installation d’une démotivation évidente parmi nos collègues… en somme un Plan « anti social » quand on sait aussi que l’objectif affiché était de désigner les personnes que l’entreprise souhaite voir partir.

Certes certains d’entre nous s’y retrouveront (et tant mieux !) dans leurs affectations, comme d’habitude il y a des contents et des mécontents, mais la seule préoccupation des Organisations Syndicales doit être, d’une part, de chercher en permanence les moyens de protéger les personnes les plus faibles socialement, c’est-à-dire les salariés dont on sait pertinemment qu’ils auront toutes les difficultés du monde à se reclasser dans un secteur d’emploi en déliquescence (1), et d’autre part d’ inciter l’entreprise à assumer sa responsabilité sociale sur le long terme vis-à-vis de ses salariés licenciés. Signer un PSE sans avoir réglé cette question en amont (ou du moins sans avoir livré bataille pour la régler) est une faiblesse flagrante. La collectivité (vous et nous) n’a pas à payer pour les dégâts sociaux occasionnés par un plan n’ayant aucune justification économique. A ce propos, la demande faite par la CGT de GSK reste d’actualité : Ouverture de négociations avec les Organisations Syndicales pour la mise en place d’une véritable « sécurité sociale professionnelle » permettant aux salariés devenus demandeurs d’emploi suite aux différents plans sociaux mis en place sur GSK d’avoir une garantie de ressources minimales. Nous attendons des actes concrets et rapides dans ce domaine, car d’autres réorganisations nous attendent dans les mois qui viennent.

POURQUOI LA CGT NE SIEGE PAS A LA COMMISSION DE SUIVI DU PSE ?

Comme chacun le sait, la CGT n’a pas signé le PSE et l’a expliqué dans un communiqué (Disponible sur ce blog http://www.snicicgsk.com/). Cette non signature nous vaut, de part la volonté des signataires, de ne pas être présent dans la commission de suivi du plan. L’idée de devoir signer pour simplement figurer dans une commission nous était tout simplement insupportable. D’autres ont eu le stylo plus leste et ont rendu ce plan applicable.

CE PSE N’EMPECHE EN RIEN LES SALARIES D’EXERCER LEURS DROITS

Le PSE n’empêche en rien les salariés d’exercer individuellement leurs droits ou de solliciter des conseils pour ne pas passer à côté. Le service juridique de notre syndicat travaille avec les meilleurs spécialistes en droit du travail, et apporte un conseil permanent aux salariés amenés à prendre position par rapport, notamment, à un avenant à leur contrat de travail, une mauvaise application des critères d’ordre de licenciement etc

A noter : La loi a réduit les délais de prescription pour agir aux prud'hommes. Un salarié qui souhaiterait contester un licenciement ne peut désormais agir que dans un délai de 2 ans à compter de sa notification, contre 5 ans auparavant.

Pour adhérer n’hésitez pas à nous contacter par mail snicic.gsk@hotmail.fr

(1) Les effectifs dans l'industrie pharmaceutique en France sont passés sous le seuil des 100.000 salariés à la fin 2013, un niveau qui constitue "un message d'alerte" selon le LEEM

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