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La direction de GSK France a annoncé lors d'un CSE Central le Mardi 27 novembre 2018  la suppression d'une soixantaine de postes sur son Siège Social de Rueil-Malmaison et sur ses sites de production de Mayenne et d'Evreux. Cette annonce arrive moins de cinq mois après une première vague de 37 suppressions de postes qui a touché le siège social de la filiale France. La CGT a toutes les raisons de penser que cette frénésie de "downsizing" du Groupe GSK et d'externalisations de ses fonctions clefs (la pharmacovigilance serait prise en charge par un prestataire externe situé en Irlande), ne s'arrêtera pas là.

L'annonce du mardi 27 novembre était attendue depuis de long mois par les salariés des départements concernés a savoir le Médical, les Affaires réglementaires et les assistantes, salariés laissés dans une situation d'attente et d'anxiété avec néanmoins à leur disposition, si besoin, un soutien psychologique assuré par un prestataire externe.

Des négociations vont commencer dès la semaine prochaine avec les organisations syndicales centrales (CFE-CGC, CFDT, CGT, SL) qui seront accompagnés par un cabinet d'expertise.

Cette vision qui privilégie l'obtention d'un gain immédiat au détriment d’un résultat futur, conduit au morcellement des suppressions de postes. L’impact est réel sur les personnels en ce sens qu'il n'est pas tenu compte des exigences de leur travail au quotidien. La recherche d'économie (451 millions d'euros par an d'ici à 2021) imposée par les actionnaires fait fi de la qualité de service due aux professionnels de santé et à leurs patients. 

 

 

GSK : UNE STRATÉGIE DE MORCELLEMENT DES SUPPRESSIONS DE POSTES
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