Entreprise et Carrières revient dans son édition
du 2 septembre sur les mutations (la crise diront certains!) qui touchent l'industrie pharmaceutique et ses forces de vente. L'hebdomadaire rappelle que d'ici à 2015, 6000 postes de VM
vont disparaitre et que très peu de passerelles existent. La reconversion auprès des pharmacies (la plus naturelle) s'avère être une piste limitée dans la mesure où les pharmacies sont
beaucoup moins nombreuses que les médecins (100 000 médecins pour 22 000 pharmacies*). Le LEEM (syndicat
patronal de l'industrie pharmaceutique) réfléchit à d'autres pistes de reconversion dans le paramédical ou le commercial et publiera prochainement une étude sur le sujet. Pourquoi pas les métiers
de masseur, d'opticien, d'esthéticienne, de sophroloque, de relations publiques ...?
Restructurations : quelques chiffres
En juin dernier Sanofi-Aventis a annoncé la suppression de 700 à 800 postes de VM en France, le tiers de sa force de vente, d'ici à 2009.
Pfizer va supprimer 500 emplois jusqu'à 2011. Le nombre de VM voyant les généralistes va diminuer de moitié, celui des VM voyant les spécialistes et les hospitaliers, d'un quart.
Chez GSK la baisse est estimé à 225 postes.
Chez AstraZeneca, la CFDT parle de 327 postes Siège et VM d'ici à 2009
Source : Entreprise et Carrières n°918 - www.wk-rh.fr
*Avec plus de 22 561 officines (soit une pour 2 696 habitants), la France est championne en Europe, avec la Grèce, la Belgique et l’Espagne. La Cour des comptes a récemment préconisé de supprimer un quart d’entre elles, particulièrement à Paris, Bordeaux et Marseille
Le directeur général de Sanofi-Aventis Gérard Le Fur, qui quittera ses fonctions le 30 novembre après moins de deux ans d'une gestion contestée, ne percevra "que la moitié" de la partie fixe de son indemnité de départ, soit 2,705 millions d'euros. Concernant le nouvel arrivant, Chris Viehbacher, il a été décidé de lui verser à une rémunération annuelle fixe de 1.200.000 Euros, accompagnée d'une rémunération variable de 150 à 200% de sa rémunération fixe et soumise à des conditions de performance qui seront fixées par le Conseil, avec la possibilité d'augmenter ce pourcentage en cas de performances exceptionnelles.