GSK va supprimer
jusqu'à 850 postes dans la recherche et développement en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis pour accroître sa productivité. Une externalisalion partielle de cette fonction est plus que probable.
Cette réduction, équivalente à 6% des effectifs R&D du groupe (*) est en lien avec les mesures d'économies annoncées l'année dernière et s'ajoute à la suppression de 350 postes annoncée
en juin. A cause des génériques qui érodent leurs marges, les grands labo veulent renforcer leur productivité. Les seules victimes de cette situation sont encore et toujours les salariés, à
l'instar du projet Agile concocté par le groupe et dont la France semble être condamnée à ne maitriser que les conséquences néfastes.
Le DPE (Développement Pharmaceutique Evreux - une centaine de salariés) ainsi que les Ulis pourraient encaisser le contre-coup de cette décision. Tombée "brut de pomme" du Groupe et relayée
au personnel du DPE Mardi dans l'après-midi, le manque de formalisme entourant cette annonce démontre le peu de considération du groupe pour ses salariés ?
Lire aussi dans Actulabo : GSK taille dans sa R&D au Royaume-Uni et aux USA … en attendant la France ?
(*) R&D GSK = environ 15000 collaborateurs dans le monde sur une vingtaine de sites. GSK a consacré 17% de sont CA à la R&D en 2006.
Sanofi-Aventis va supprimer 927 emplois en France, dont 817 de visiteurs médicaux, et 110 au siège. En plus, ce chiffre va être dépassé car il y a une restructuration complète du secteur de la visite médicale: on demande aux visiteurs médicaux de déménager dans d'autres régions et certains ne pourront pas accepter. Les syndicats du quatrième groupe pharmaceutique mondial ont appelé à une journée de grève aujourd'hui sur 8 sites français. Sanofi-Aventis emploie environ 100.000 personnes dans le monde dont près de 28.000 en France.