Une autre industrie du médicament est possible...

Dans le contexte économique actuel l’industrie pharmaceutique est l'industrie qui a les reins les plus solides: la décroissance du marché des pays développés est compensée par la montée des pays émergents. Les médicaments génériques ont un impact avec une croissance de part de marché de 10 à 12 %, mais c’est minime au regard du reste de la production; le générique va d’ailleurs s’éroder à partir de 2012, la progression des biotechnologies elle, est de 18 % par an et les bio-similaires sont en plein développement. Bien sûr, le marché n’a plus une croissance à deux chiffres, mais il n’en reste pas moins vrai qu’il est en progression et que tous nos grands laboratoires continuent de faire des bénéfices colossaux.

La seule et unique préoccupation des grands laboratoires est de maintenir leurs taux de marge.
 
Les experts l’ont mis en exergue: une autre industrie du médicament est possible. Il faut la replacer dans sa dimension de santé publique, revenir à la finalité même de l’entreprise qui doit produire pour répondre aux besoins des populations et non seulement pour faire des profits pour quelques-uns ?

La casse de l’industrie pharmaceutique n’est pas une fatalité, d’autres choix sont possibles. Des initiatives syndicales sont en cours de préparation, tous nous devons d'ores et déjà préparer les conditions de réussite des mobilisations à venir, tout faire et tout mettre en oeuvre pour imposer une autre politique du médicament.

En attendant la réalisation de ces initiatives, les défilés du 1er mai sont une étape pour réaffirmer notre opposition à la politique de destruction de nos emplois.