Les élus CGT ont quitté hier la réunion du CCUES pour marquer leur désaccord avec la manière dont les discussions sont menées au sein de l’intersyndicale sur le PSE Pharma. Ils en ont assez des atermoiements et du manque de conviction aboutissant à ne pas faire ce sur quoi l’ensemble des élus se sont mis d’accord en pré-réunion …
… assez de l’attitude complaisante face à la direction
… assez des volte-face qui amoindrissent le rapport de force et décrédibilisent l’action
… assez des calculs personnels
… assez du manque de fermeté sur les critères d’ordre (ils doivent être strictement sociaux, ils doivent exclure toute notion de performance ou de niveau pro…)
Tout en reconnaissant un certain nombre de points positifs obtenus par la discussion, les élus CGT estiment que le compte n'y est pas. GSK possède encore une marge financière lui permettant de
faire plus.
- ouverture du volontariat avant l’application des critères d’ordre de licenciement, ceci afin de réduire autant que possible les licenciements contraints et dans une autre mesure les effets d’annonce ;
- reconnaissance immédiate du préjudice moral consécutif au PSE par une indemnité spécifique hors PSE comme cela avait été demandé et obtenu pour Evreux (*);
- mettre un accent particulier sur les 40/50 ans (une grande majorité de nos collègues) dont le reclassement sera "compliqué" dans un secteur d'emploi en forte baisse (voir la multiplication des plans sur l'Industrie Pharmaceutique).
(*) IL FAUT UNE RECONNAISSANCE DU
PREJUDICE CAUSE PAR L'ANNONCE DU PLAN