L’américain BMS n’en finit pas de tailler dans ses effectifs ! Le laboratoire vient ainsi d’annoncer la suppression de 3 % de sa masse salariale au cours des six
prochains mois, ce qui représente 840 postes sur les 28 000 qu’il compte dans le monde. Reste à la direction de déterminer où s’effectueront ces coupes claires. Selon un porte-parole, la
restructuration « qui vise bien sûr à réduire les coûts, mais aussi à gagner en agilité, ne touchera aucune fonction ou pays en particulier ».
Rappelons que l’an passé, le laboratoire a déjà sacrifié 20 % de son personnel – soit 7 000 postes – dans le cadre d’un plan visant à économiser plus de 2,5 Md$ d’ici à
2012. BMS souhaite, comme la plupart de ses concurrents, se recentrer sur les biotechnologies et procéder à des acquisitions ciblées afin de remédier à la montée en
puissance des génériques. Rappelons que près du quart du CA de BMSest généré par le Plavix, un anticoagulant développé avec Sanofi-Aventis. L’expiration des brevets protégeant ce blockbuster – le deuxième
médicament le plus vendu au monde – est déjà survenue sur certains marchés européens. Aux Etats-Unis, la tombée dans le domaine public est programmée pour 2011.
@Le rachat des activités pharmaceutiques de Solvay par l’américain Abbott
Laboratories se paie socialement au prix fort. Ce dernier vient en effet d’annoncer qu’il allait prochainement supprimer près de 3 000 postes dans le monde. L'Europe serait
particulièrement touchée avec un millier d'emplois affectés par ce programme. En France, près de 180 postes, essentiellement dans les fonctions support, pourraient passer à la trappe.
Abbott a acquis en septembre 2009 la division pharma de Solvay (3 Md$ de ventes annuelles) dans le cadre d’une transaction de 7,1 Md$.
@La big pharma américaine Lilly, qui a annoncé en septembre 2009 qu’elle allait réduire de 5 450 postes ses effectifs dans le monde (plus de 38 000 salariés), n’épargnera pas sa
filiale française. La direction de cette dernière vient ainsi d’annoncer son intention de supprimer, d’ici à la fin du premier trimestre 2011, 250 postes sur les 2 421 que
compte Lilly France. La faute en revient à « la perte de plusieurs brevets majeurs » notamment celui protégeant le Zyprexa, un traitement de la
schizophrénie, ainsi qu’aux « évolutions de l’environnement de l’entreprise ». A priori, ce programme de downsizing, privilégiera le volontariat et les mesures d’âge –
159 collaborateurs seraient éligibles à un programme de retraite anticipée – « et ne donnera pas lieu à des licenciements secs » nous indique un porte-parole deLilly
France. Ce plan touchera aussi bien les fonctions support de l’entreprise que l’unité de production de Fegersheim (67), une usine de 1 660 salariés devenue le plus important site
européen de production d’injectables stériles.
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