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Giuseppe Carloni a annoncé hier que la direction met fin au processus de consultation concernant le projet de vision 2010 de notre site.

Les propos tenus dans cette communication ont pour but vous faire croire que vos représentants du CE et du CHSCT ont volontairement bloqué le processus de consultation pour que cette réorganisation n’ait pas lieu !

Ces allusions, nous ne les acceptons pas et nous usons de notre droit de réponse pour vous donner des informations que nous avions, jusque là, préféré taire afin de ne pas envenimer la situation.

Tout d’abord, alors que le projet avait fait l’objet d’une présentation portant exclusivement sur le remplissage en mai 2009, la direction a attendu le milieu de l’été, le 23 juillet très exactement, pour présenter officiellement la globalité en CE et en CHSCT.

Vos élus ont donc, pour la plupart d’entre eux, découvert le contenu du projet en rentrant de congés, et ont imposé que le processus légal démarre au 1er septembre afin que l’expert mandaté, tant en CE qu’en CHSCT, puisse bénéficier d’un délai suffisant pour faire son travail.

Dès ce moment, expert et élus ont posé des questions et demandé des informations complémentaires aux documents incomplets, voire contradictoires, qui nous avaient été transmis pour le CE du  juillet.

De septembre à décembre, nous avons essayé de comprendre comment la direction avait l’intention de faire fonctionner le site à partir de mars 2010. Malheureusement, la direction a choisi de ne jamais répondre complètement et précisément à ces questions.

Pour couronner le tout, la direction a tenté, sans succès, début décembre, de faire signer aux organisations syndicales un accord fixant la méthode d’accompagnement de l’évolution du site qui lui donnait la possibilité de procéder, sans recours possible, au nombre de licenciements secs qu’elle aurait jugé nécessaire.

Nous sommes donc arrivés, à la veille de noël dans une situation où la direction nous pressait de rendre un avis alors que nous n’avions toujours pas la certitude que le projet de réorganisation était viable et vous permettrait de travailler dans des conditions acceptables  en garantissant l’avenir de notre site.

Conscients de nos responsabilités, nous avons alors récapitulé l’ensemble des questions restées sans réponses depuis le début du processus. Ces questions, contrairement à ce qu’insinue Giuseppe Carloni, sont parfaitement légitimes puisqu’elles concernent l’organisation des services, les postes supprimés, les postes créés, et vos conditions de travail pour les années à venir.

Il nous semble en effet normal, lorsque l’on donne un avis sur un sujet aussi important pour l’avenir du site, de le faire en ayant parfaitement compris les conséquences, et en étant en mesure de l’assortir de commentaires pertinents.

La réponse qui nous est faite aujourd’hui en dit long sur, d’une part, la façon dont la direction considère ceux que vous avez élus, et à travers eux, comment elle vous considère, et, d’autre part, le niveau de maîtrise du fonctionnement du site dont fait montre l’équipe en place.

Car ne vous y trompez pas, on n’a jamais vu une direction, quelle qu’elle soit, suspendre une réorganisation présentée comme indispensable pour la survie d’un site, uniquement parce que les représentants du personnel ont posé des questions, fussent-elles injustifiées.

A travers son courrier, Giuseppe Carloni nous fait la démonstration éclatante que le projet qui nous a été présenté est inapplicable, et certainement depuis le début, ce qui explique la difficulté que nous avons eu à le comprendre et l’impossibilité qu’il a eu à répondre à nos questions.

Pour finir, il est fait allusion, en fin de texte, à la GPEC et aux éventuelles conséquences sur les départs volontaires (CAA, créations d’entreprises, etc.).

Côté GPEC, Giuseppe Carloni n’a pas participé à une seule réunion depuis des mois, ne remplissant ni ses obligations morales ni ses obligations légales d’employeur vis-à-vis de cette commission et donc vis-à-vis des salariés ! La « Gépèke », il est plus facile d’en parler que de la faire fonctionner de façon transparente et les représentants du personnel à cette commission ont du se fâcher à plusieurs reprise pour que des informations pertinentes et légitimement attendues soient transmises (pour exemple, il a fallu exiger en novembre, que les tableaux présentés ne datent pas du mois d’août !).

Côté départs volontaires, si des conséquences sont à craindre, ce ne sont pas celles de l’abandon de l’organisation du site de NDB mais celles du non respect du PSE en vigueur depuis mai 2009, en particulier sur le site d’Evreux. En effet, 180 personnes qui devaient perdre leur emploi en 2009 ont été prolongées à Evreux. Si nous pouvons nous féliciter de ce que des salariés conservent leur emploi, même si ce n’est que temporaire, il n’est pas difficile de comprendre que le remplacement des salariés de NDB volontaires au départ risque d’être, au moins momentanément, rendu plus difficile que prévu. Mais de cela, vos représentants ne sont nullement responsables.

Vous pouvez être assurés que nos actions ne visent qu’à défendre vos intérêts et nous ne tolèrerons jamais que cela puisse être mis en doute par la direction ou qui que ce soit d’autre.

Nous ne savons pas comment la direction compte reprendre la réorganisation du site dont on nous clame depuis 5 ans qu’elle est inévitable et indispensable. Dans tous les cas, nous continuerons à agir de la même façon et à exiger des informations de nature à nous permettre de nous prononcer efficacement, de manière à porter haut et fort, vos intérêts.

Les élus CE et CHSCT
NdB - Vendredi 15 janvier 2010 

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Tag(s) : #CGT GSK NOTRE DAME DE BONDEVILLE
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