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Une réunion de négociation a eu lieu dans les locaux de GSK à Marly le 9 juillet 2013 sur le thème d’une prime de transfert pour les salariés (Usine, Réseau et Siège de Marly)) concernés par le projet de cession de la Thrombose GSK à Aspen.
La CGT a d’emblée posé des réserves quant à la pertinence de négocier une prime de « transfert » à ce stade, sachant que les négociations n’ont pas encore abouties entre GSK et Aspen sur le projet de cession et que les élus n’ont pas encore reçu l’analyse économique du projet par leur expert leur permettant de juger sur pièce de sa solidité en terme de protection de l’emploi des salariés transférés sur la période « garantie » de 24 mois et au-delà.
La CGT, tout en réclamant une prime pour reconnaitre le préjudice subi par les salariés souhaite poser dans le débat les points suivants :
La priorité est :
- Obtenir de GSK et d’Aspen une garantie de maintien d’emploi. Pour cela, Aspen doit nous communiquer -ainsi qu'a notre expert- leur business-plan (feuille de route qui donne des orientations pour l'entreprise).
La responsabilité sociale de cette décision incombe à GSK qui doit protocoler des engagements fermes (maintien de l’emploi et des avantages acquis chez GSK) dont la crédibilité doit être vérifiable et vérifiées par nos experts.
- Obtenir une indemnisation financière sans conditions que les syndicats estiment autour de 25000 euros brut.
Pour seule réponse la direction propose une prime de transfert homogène pour chaque salarié à hauteur de 5000 €, non fractionnable, sous condition de performance, sous forme d’intéressement et versée au jour de l’avis rendu par le Comité Central d’Entreprise sur le projet d’information-consultation de la cession de l’activité thrombose.
Pour le reste, Aspen y pourvoiera !
Pour la CGT une prime dérisoire ne suffira pas à dédouaner GSK de ses responsabilités vis-à-vis de nos collègues
Lire ci-après la réaction de la CGT, CFDT et CGC .