L'hémorragie continue dans l'industrie pharmaceutique...
Après quelque 1953 suppressions de postes depuis le début de l'année, essentiellement parmi les visiteurs médicaux, l'hémorragie se poursuit avec l'annonce par le laboratoire japonais de la suppression de 284 postes en visite médicale, c'est-à-dire la quasi totalité de ses effectifs en France qui en comptent 303. La direction évoque "un contexte difficile" pour justifier son projet, Mais il s'agit bien de licenciements boursiers, qui plus est à moindre frais, car le groupe n'envisage pas jusqu'à présent d'offrir aux personnes licenciées des conditions de départ dignes et à la hauteur de ses moyens financiers: mesures d'age, indemnités de départ au-delà du minimum légal, indemnité de reclassement ...
Notre élue SNICIC-CGT, Sylvie Payenchet, les élus Unsa, CGC et Usapie, se retrouveront aujourd'hui à 14 h dans le quartier des ministères pour faire, avec tous les salariés de la filiale, entendre leur voix.