EXIT GSK, VIVE FAREVA !

Le CCUES du mercredi 9 janvier a mis un point final au processus d'information/consultation amorcé il y a un an sur la cession de l'usine d' Hérouville en permettant dès le mois d'avril un transfert de l'ensemble du personnel.

Pour rappel, l'usine continuera à travailler pour GSK sous l'enseigne du façonnier Fareva (*) en produisant entre autres l'imigrane, le Zophren, la Ventoline sirop, le Synthol, et ce pour une durée contractuelle. 

Fareva for ever? La vente de leur usine  – usine qu'ils ont permis de se maintenir pendant plusieurs années malgré les pertes de productions et autres aléas-  semble, selon les élus du site, être acceptée bon gré mal gré par les salariés car elle permet de garantir leur emploi (une fermeture pure et simple aurait été immédiatement dommageable) au moins pour un temps, même si la perte de revenue qu'ils devront subir (exit participation et intéressement) est une réalité vérifiée. Cette perte de revenu sera cependant en partie compensée par le versement d'une prime de transfert de 5000 euros net par salariés.

Les huit élus CGT du CCUES se sont abstenus sur ce projet qui s'inscrit dans une politique de désengagement de GSK envers ses sites de production, politique potentiellement destructrice pour des bassins d'emplois déjà fragilisés.

La CGT maintient que GSK aurait pu rapatrier à Hérouville certains de ses produits dont la production est sous-traitée ailleurs et ainsi assurer la continuité du site au sein de GSK. Elle demande, en échos aux élus du CCUES, que les responsables de la stratégie industrielle de GSK viennent à l'avenir expliquer en toute transparence leurs choix.

La CGT de GSK souhaite beaucoup de succès pour l'avenir aux 185 salariés d'Hérouville, même si la pilule est dure à avaler.

(*) Fareva est une PME familiale habituée à ce type de reprise. Ces sociétés se développent rapidement du fait du fait de l'essor considérable des génériques. Fareva compte à ce jour  2400 salariés répartis sur 16 sites et affiche un CA de 350 millions d'euros.