Les salariés de l'usine de Mayenne ont voté vendredi à 70% la reprise du travail. Les négociations engagées ont permis d'obtenir une prime de 4000 euros au bénéfice
des salariés mis en reclassement. Cette prime sera attribuable en fonction de critères précis de performance, alors que le personnel réclame le versement d'une
indemnité forfaitaire pour tous "qui soit à la hauteur du traumatisme subi" du fait de la fermeture annoncée d'une partie du site.
Le bras de fer a duré toute la semaine dernière avec une mobilisation de plus de 80 % du personnel qui s'est traduite notamment par des manifestations dans les rues de Mayenne (200
manifestants environ).
L'usine de Mayenne va arrêter progressivement d'ici à 2010 la production de Deroxat et d'Avandia. 162 salariés seront élligibles à un plan de reclassement interne et externe qui sera géré par le
cabinet Altédia, d'ores et déjà mandaté pour conseiller les salariés des deux sites mayennais qui s'y présenteront en amont et après la validation par le CCUES du Plan de Sauvegarde de
l'Emploi (PSE).