AFP 01.04.08 | 12h42
L 'activité du site de Saint-Amand-les-Eaux (Nord) qui produit le vaccin Cervarix ne pâtira pas d'un probable retard du lancement du produit aux Etats-Unis, a assuré mardi Jean-Pierre Garnier, PDG du laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK) qui l'a développé. Avant d'autoriser sa mise sur le marché, l'agence fédérale américaine des médicaments (FDA) a adressé en décembre à GSK une série de questions sur le Cervarix, contre le cancer du col de l'utérus, qui risquent de retarder son lancement aux Etats-Unis. Cela "n'aura pas d'impact sur le site de Saint-Amand-les-Eaux car le Cervarix est déjà approuvé dans 57 pays", a néanmoins assuré Jean-Pierre Garnier lors d'une rencontre avec la presse. Les ventes dans ces pays "vont s'étendre très vite dans les six mois", et "dans les cinq ans, Cervarix sera le plus gros produit de GSK", a-t-il ajouté. "Le dialogue avec la FDA se poursuit", a-t-il encore dit, sans plus de précisions. Le concurrent du Cervarix, le Gardasil, des laboratoires Merck et Sanofi Pasteur, est déjà commercialisé aux Etats-Unis. GSK doit à terme investir 500 millions d'euros pour développer le site de Saint-Amand-les-Eaux, dont 300 millions l'ont déjà été en 2007. Le site, qui emploie actuellement 300 salariés, en emploiera 750 en 2010, lorsque les installations seront pleinement opérationnelles.