Anticipant le décret sur la journée de "solidarité" qui doit être publié le 2 mai prochain, la direction a proposé aux syndicats que la nouvelle journée de
solidarité pour GSK soit un jour de JNT pris parmi les 5 imposés par l'entreprise entre Noël et le jour de l'an. Les salariés auront le choix entre venir travailler' ce jour-là, ou prendre un
jour de congé. Reste à savoir si la hiérarchie jouera le jeu en ne plaçant pas une réunion le jour du JNT travaillé.
Aucune des contre-propositions des syndicats n'a été retenue.
Malgré son opposition à toute forme de travail gratuit, la CGT a tout de même joué le jeu de la négociation en proposant comme nouvelle journée de "solidarité" le 29 février 2008. En effet, cela aurait permis d'avoir un nombre de jour travaillé égal aux autres années. Ceci étant dit, la direction aurait pu imposé le jour de "solidarité" même sans aucune signature syndicale (Toutes les organisations syndicales présentes ont signé l'accord fixant un jour de JNT gratuit à l'exception de la CGT.)
En conclusion, les salariés qui s'interrogaient sur le sujet sont maintenant fixés: ils pourront prolonger leurs vacances de mai, le lundi de pentcôte étant de nouveau un jour férié, non travaillé.
POSITION DE LA CGT GSK
La CGT s'oppose à toute forme de travail gratuit, principe non conforme au droit, et réclame le retrait de cette loi.
De plus, le principe d'un jour de "RTT travaillé et gratuit", même si rien ne change au niveau du mode d'acquisition de ces jours, impacte sans le dire notre accord de réduction du temps de travail. En somme l'accord acte d'une certaine manière la suppression pure et simple d'un des 10 jours de RTT obtenus par la négociation en central en 1999 et 2001.
Si nous ne sommes pas contre la solidarité, à l'inverse nous sommes contre des systèmes qui ne permettent pas le contrôle en toute transparence par le "donateur" de la destination de ses dons.
La seule chose dont nous soyons certains, c'est qu'avec ce jour de travail gratuit GSK gagne en productivité.
Du point de vu interne à GSK, nous trouvons illogique d'avoir à "donner" un jour de travail alors que la plupart des salariés sont déjà, dans la réalité, bien au-delà d'une durée raisonnable de travail sur l'année (voir les heures complémentaires et supplémentaires réalisées et payées pour 2007)
Pour ces raisons la CGT ne signe pas l'accord sur le jour de "solidarité" soumis ce jour à la signature des OS de l'établissement de Marly.
Le point positif est qu'en anticipant le décret à paraître, nous permettons aux salariés d'être fixés pour le lundi 12 mai 2008 .
ST le 8 avril 2008
Aucune des contre-propositions des syndicats n'a été retenue.
Malgré son opposition à toute forme de travail gratuit, la CGT a tout de même joué le jeu de la négociation en proposant comme nouvelle journée de "solidarité" le 29 février 2008. En effet, cela aurait permis d'avoir un nombre de jour travaillé égal aux autres années. Ceci étant dit, la direction aurait pu imposé le jour de "solidarité" même sans aucune signature syndicale (Toutes les organisations syndicales présentes ont signé l'accord fixant un jour de JNT gratuit à l'exception de la CGT.)
En conclusion, les salariés qui s'interrogaient sur le sujet sont maintenant fixés: ils pourront prolonger leurs vacances de mai, le lundi de pentcôte étant de nouveau un jour férié, non travaillé.
POSITION DE LA CGT GSK
La CGT s'oppose à toute forme de travail gratuit, principe non conforme au droit, et réclame le retrait de cette loi.
De plus, le principe d'un jour de "RTT travaillé et gratuit", même si rien ne change au niveau du mode d'acquisition de ces jours, impacte sans le dire notre accord de réduction du temps de travail. En somme l'accord acte d'une certaine manière la suppression pure et simple d'un des 10 jours de RTT obtenus par la négociation en central en 1999 et 2001.
Si nous ne sommes pas contre la solidarité, à l'inverse nous sommes contre des systèmes qui ne permettent pas le contrôle en toute transparence par le "donateur" de la destination de ses dons.
La seule chose dont nous soyons certains, c'est qu'avec ce jour de travail gratuit GSK gagne en productivité.
Du point de vu interne à GSK, nous trouvons illogique d'avoir à "donner" un jour de travail alors que la plupart des salariés sont déjà, dans la réalité, bien au-delà d'une durée raisonnable de travail sur l'année (voir les heures complémentaires et supplémentaires réalisées et payées pour 2007)
Pour ces raisons la CGT ne signe pas l'accord sur le jour de "solidarité" soumis ce jour à la signature des OS de l'établissement de Marly.
Le point positif est qu'en anticipant le décret à paraître, nous permettons aux salariés d'être fixés pour le lundi 12 mai 2008 .
ST le 8 avril 2008