Le projet, présenté cette semaine aux représentants du personnel, marque une évolution "intéressante" de la politique transport de GSK. Nos collègues VM pourront utiliser les transports en commun dans le cadre de leur activité professionnelle mais, précise la direction "il s'agit d'une utilisation occasionnelle et complémentaire au véhicule : en aucun cas, elle ne se substitue au véhicule". Autrement dit, il s'agit d'une utilisation d'appoint qui ne préfigure en aucune façon la possibilité pour un VM sans points d'exercer son métier voire d'être embauché sans le permis de conduire. Des batailles restent donc à mener, y compris au niveau du LEEM, pour faire reconnaitre que le permis de conduire n'est pas forcément utile pour visiter les médecins dans les grandes villes. Nous voyons cependant dans le projet de GSK une volonté de prendre en compte les difficultés de déplacement de ses VM dans les grandes agglomérations, même si l'entreprise ne perd pas de vue les économies que la non utilisation (ponctuelle !) du véhicule peut faire réaliser sur les frais de stationnement, de remise en état, de carburant ... Nous insisterons, quant à nous, sur les bénéfices en termes de conditions de travail des salariés et pour l'environnement.
EN PRATIQUE
Les titres de transport (pass mobilis, tickets) seront pris en charge par note de frais pour les VM "autorisés". La prise en charge de frais de stationnement n'est pas incompatible avec le remboursement de titres de transport.
L'extension de cette mesure à d'autres VM et d'autres localités reste possible, à condition que le salarié en fasse la demande écrite à son manager.
Mise en place le 1er juillet.