TOUS CONCERNES, TOUS MENACES

Les diverses réorganisations en cours chez GSK: sites de Production, Recherche et Développement, Siège, Visite Médicale,… visent à modifier les fonctionnements avec des conséquences négatives sur l’emploi.

Les premières conséquences sur les projets AGILE (supports de production) ont été annoncées en CCUES le 11 septembre dernier.

La direction a alors proposé de négocier un accord de méthode avec pour objectif de « simplifier » les procédures de consultation des représentants du personnel et de figer les mesures d’accompagnement en cas de licenciements.

Lors de la 3^ème réunion le vendredi 3 octobre 2008, alors que vos représentants avaient faits des propositions concrètes pour apporter des garanties sociales, la direction a rédigé un projet ne reprenant pas ces propositions.

Vos représentants ont alors déclarés :

 « Pour toutes les organisations syndicales ici présentes, après lecture du projet d’accord de méthode, nous constatons un objectif clair : Votre volonté forcenée de faire très vite, quitte à balayer le droit français. En contre partie, aucune garantie sociale, aucune écoute de nos propositions faites la semaine dernière.

Beaucoup plus grave, certaines phrases du projet d’accord sont injurieuses, un tel habillage ressemble à de la très mauvaise communication ; Cette injure va vers les salariés et vers les organisations syndicales.

Nous avons entendu votre souhait d’un processus d’information/consultation accéléré, accéléré ne veut pas dire rayer les prérogatives du CCUES. Le concept d’accélération ne peut s’envisager qu’en contre partie de garanties sociales.

Nous vous rendons votre projet et attendons vos nouvelles propositions. »

  
Prochaine réunion : 9 octobre.

Epoustouflant ! Selon un député de l'opposition, Chris Viehbacher va bénéficier d'un salaire annuel minimum de 3,6 millions d'euros, d'un golden parachute pour son départ dès maintenant de GSK, de 2,4 millions d'euros, d'une retraite-chapeau lui ajoutant une ancienneté fictive de 10 ans, d'une "prime" (un welcome bonus !) pour sceller son arrivée de 2,2 millions d'euros + 3,12 millions d'euros d'actions SANOFI. Le groupe a donné des chiffres différents: une rémunération annuelle fixe de 1,2 million d'euros, doublée d'une part variable, une indemnité de 2,2 millions d'euros payable à sa prise de fonction, ainsi que 200.000 stock-options, "en contrepartie des avantages auxquels il a renoncé en quittant" GSK.
(Source : Le Figaro)