Au bout de deux réunions du CCUES, réunions au cours desquelles différents intervenants ont défendu le rationnel du projet activité par activité (fin des présentations le 25 février), nous avons une idée précise des intentions de la direction: laisser une faible marge de manoeuvre à vos représentants pour négocier !
Ainsi la demande de vos élus de pouvoir proposer un cabinet de reclassement a rencontré un refus catégorique.
Nous représentants Cgt regrettons que les élus n'aient pas été associés au choix du cabinet de reclassement. Ce choix est primordial pour l'avenir des salariés impactés.
Rapelons le contexte : un changement de stratégie du groupe aboutit à la mise en place d'un PSE sans qu'aucune recherche de volumes pour le site n'ait été initiée au préalable pour sauvegarder l'emploi.
La mise en concurrence de plusieurs cabinets est l'assurance d'optenir le plus de garanties possibles pour les salariés en termes de propositions de poste, de formation, de durée de prise en charge, d'accompagnement, de mobilité, de définition d'une offre valable d'emploi (OVE) etc. La situation économique du bassin d'emploi (le taux de chômage est de 7.3% à Evreux et de 7.1% pour le département) est telle que cette phase nécessite toute notre attention et notre énergie. Elle fait partie intégrante de la négociation et doit être maîtrisée par vos élus.
Afin de garantir les droits des salariés amenés à quitter l'entreprise avant le terme des négociations sur le PSE et afin de pouvoir mettre en place dès que possible un espace d'information, la direction accepte de négocier sur le cahier des charges d'un ou de plusieurs cabinets déjà sélectionnés par elle.
Sélectionnés, sur quelle base et avec quelles objectifs de résultats? Nous allons le savoir quand la direction nous présentera le cahier des charges.
Concernant nos collègues du DPE. La direction accepte un aménagement de leurs horaires de travail. Pouvait-elle faire moins… après avoir laisser les salariés dans une situation souvent intenable par manque de travail pendant des mois et sans avoir œuvré pour la mise en place dès l'été 2008 d'une gestion dynamique des emplois sur cette activité, et cela malgré de multiples alertes faites par vos représentants aux CE, CCUES et à la commission GPEC ?
Avec notre expert Alpha-Sécafi nous allons travailler dans les jours qui viennent sur les différentes approches pour la suite, tout en prenant bien soin de ne pas brûler les étapes. Nous devons d'abord être éclairés sur les réelles motivations de ce plan avant toutes autres considérations. Cette première phase de questionnement de la direction et d'échanges est déterminante pour la suite car elle permettra d'influer sur le niveau des mesures sociales. D'où la nécessité d'avancer pas à pas et de maitriser toutes les étapes.
Nous comptons sur vous pour garder la détermination que vous avez su montrer le 5 février.
Faites-nous part de vos avis et suggestions au 06.47.13.21.81 ou 06.47.13.21.93.
Les procédures légales devant aboutir à la réorganisation se poursuivent avec la perspective de 798 suppressions d'emplois à Evreux. Mais on évoque une reprise partielle. Lire la suite ici:
http://www.paris-normandie.fr/index.php/cms/13/article/106557/Et_si_les_salaries_reprenaient_Glaxo_