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Les résultats du groupe de travail "assistantes" ont été présentés le 5 octobre dernier. Une telle
démarche, qui devrait d’ailleurs s’étendre à tous les non cadres, ne peut être que positive quand on sait que les problèmes de cette population (la
première du Siège en nombre) n'ont jamais vraiment fait l'objet d'une approche sérieuse.
Mais attention aux effets "miroitants". Si les assistantes ont grand besoin et à juste titre de reconnaissance et de motivation, il faut éviter d'introduire entre elles les éléments discriminants qui pourraient produire l'effet inverse que celui recherché. Nous voulons parler des PAO. Comment fixer des objectifs et juger de leur réalisation, voire de leur dépassement, sans introduire une bonne dose de subjectivité? Situation d'autant plus délicate que l'évaluation des assistantes (profession par excellence très hiérarchie-dépendante) pourraient être menées d'une période à l'autre par des managers différents. Toutefois la démarche PAO pourrait être intéressante si l’on confiait des projets précis aux assistantes avec des niveaux de réalisation discutés en amont avec elles.
A notre sens le premier des chantiers devrait être l'évolution professionnelle. Comment changer de métier demain, fort de mon expérience acquise et de mes souhaits ? De quelles latitudes dispose mon manager pour faciliter mon évolution vers d'autres postes de l'entreprise? Comment, en Temps Partiel, évoluer dans mon métier ou vers d'autres métiers etc.…
Les assistantes auront (peut-être) des réponses concrètes à ces questions…