PSE MAYENNE - Le CCUES d'hier, 6
février, a été consacré dans sa première partie à la présentation par le cabinet ONEIDA Associés de sa mission pour GSK Mayenne. Pour mémoire ce cabinet doit trouver des entreprises en capacité
de reprendre le bâtiment de T1 afin de minimiser l'impact social sur le bassin et d'y pérenniser l'empoi. Le cabinet insiste sur le fait que le site de T1 est attractif du fait de son
appartenance à un groupe réputé. Une étude d'impact (loi Borloo) sera réalisée, à partir de laquelle GSK devra développer un certain nombre d'actions, notamment en signant une convention
avec l'état. Mais cette convention centrée sur la revitalisation du bassin, si elle est signée, pourra-t-elle favoriser le reclassement de l'ensemble des salariés de GSK touchés? Cela
dépendra de l'orientation que lui donnera l'état. Mais il n'est pas interdit d'être optimiste !
L'autre partie de la journée du 6 a été consacrée à l'analyse du pré-rapport du Cabinet Syndex. Les échanges font ressortir que la décision de fermeture de T1 est plus inspirée par une
stratégie de GMS que d'une nécessité économique avérée. Pour la CGT une stratégie qui aboutit à des destructions d'emplois ne peut être qu'une mauvaise stratégie...
Elle réitère sa demande : que les "stratèges" de GSK viennent expliquer leur choix devant les élus du personnel.
Concernant la communication aux salariés: la possibilité de communiquer sur un niveau de mesures en dessous duquel GSK ne descendrait pas a été "accordée".
Nouveau calendrier prévisionnel des réunions du CCUES
15 février : début de l'analyse des réponses de la direction aux propositions des élus de Mayenne et du CCUES sur les mesures sociales.
7 Mars : Avis du CCUES si toutes les réponses sont apportées par la direction sur le Livre IV.