En ouverture de séance, la direction a
annoncé la mise en place d'une coordination RH pour uniformiser la communication et respecter les processus légaux. Ceci est en lien avec la "mauvaise gestion" de l'information autour des
suppressions de postes en R&D.
Au sujet du projet Agile, et suite au refus des syndicats la semaine dernière de négocier sur les bases de la direction, celle-ci
nous a confirmé qu'elle respecterait les prérogatives du CCUES et des CE locaux.
A la demande des Organisations Syndicales, elle affirme qu'il n' y aura pas de mobilité imposée et promet d'étudier les
conditions par lesquelles un salarié des achats pourrait faire partie du Hub d' Evreux tout en restant physiquement sur son site
d'origine.
Ensuite, les Organisations Syndicales ont demandé que soient évitées les "doubles peines", à savoir qu'une personne touchée dans une des phases d'Agile puisse ne pas l'être de nouveau du fait de l'application d'une des phases suivantes.
Les représentants CGT de NDB ont déclaré qu'ils n'accepteraient aucun licenciement sur leur site sachant qu'il présente un taux de
précarité de plus de 40 %.
La direction a indiqué que les postes du Hub d' Evreux seront ouvert vers le 15 octobre, mais en commençant par les postes du
haut.
Pour continuer, elle sollicite l'avis des organisations syndicales par un tour de table sur deux schémas de processus de négociation
:
1) Fixer -malheureusement !- tout le processus dans un accord de méthode, mais un accord de
méthode qui garantirait le même niveau de mesures sociales négociées en amont pour toutes les réorganisations à venir dans le périmètre d'Agile
2) Idem, mais sans garantir les conditions sociales pour le reste du
projet.
Donc, malgré notre opposition dès le début à un accord de méthode qui nous lie les mains pour tout le processus, nous avons tout de
même donné un avis favorable à la première option, c'est à dire garantir un minimum de mesures sociales pour tous les salariés et dans la
durée.
Seules la CFDT et CFTC sont allées dans un autre sens.
Prochaine réunion le 29 octobre.
@Un grand merci à André de la section cgt de GSK Notre-Dame de Bondeville pour ce
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AGILE: RAPPEL DE L'EPISODE PRECEDENT
La question essentielle porte sur le fait que nous n'avons aucune maîtrise du processus de reclassement sur les Achats. Ce processus n'intègre que des critères propres au groupe, les critères sociaux : âge, ancienneté, situation de famille… prévus dans le droit français n'étant pas pris en compte. Notre demande était de ne traiter aujourd'hui que la partie ACHATS, parce que nous n'avons aucune visibilité sur le reste : à savoir la Logistique, la Qualité, les Finances etc...Nos propositions initiales visaient à prioriser et à sécuriser le reclassement des salariés Français: par exemple une candidature non issue de GSK France ne devra pas être prioritaire par rapport à une candidature France; pour les salariés reclassés: pas de baisse de salaire, de groupe de classification et pas de période d'essai; tous salariés qui refuserait une modification de son contrat de travail devrait avoir droit au minimun au PSE de Mayenne...
Aucune de ces propositions n'avaient été reprises dans le projet d'accord de méthode de la semaine dernière et les Organisations Syndicales l'avaient rejeté unanimement. Ce projet si il avait été signé en l'état aurait permis à la direction de traiter toutes les réorganisations à venir dans le cadre d'Agile localement.