GSK n'entend plus fonder sa croissance future uniquement sur la recherche de médicaments à fort potentiel, encore appelés "blockbusters".
Le changement de
modèle économique de l' Industrie Pharmaceutique tant annoncé est donc bien là, pour le plus gand bien des ses investisseurs. Et les salariés que nous sommes, avec notre force de travail
comme seule valeur, nous y retrouverons-nous ? Nos décideurs au niveau de la branche professionnelle ont-ils réfléchis à des solutions de remplacement pour maintenir les salariés en activité? Et
s'ils l'ont fait, l'ont-ils fait suffisamment en amont des mutations? Rien n'est moins sûr ! Le nombre impressionnant de PSE dans l'Industrie Pharmaceutique (4 chez GSK France en l'espace de
2 ans !) n'est pas pour nous rassurer. Les manifestations et la grève nationale du jeudi 29 janvier le diront : les salariés français en ont assez d'être la variable
d'ajustement servant à maintenir le "haut niveau de vie" des actionnaires. NDR
A. Witty semble privilégier les petites acquisitions, plutôt que les
mégafusions. Suite à l'annonce d'un probable rachat de Wyeth par Pfizer pour plus de 60 milliards de
dollars, le PDG de GSK aurait déclaré: "Si une grosse entreprise bouge, je peux très bien imaginer que cela
déclenchera d'autres mouvements. Mais concernant GSK, une fusion géante risquerait de détourner l'entreprise de sa stratégie actuelle."
GSK a
préféré jusqu'ici se lancer dans des opérations mineures. Il a mis 1,75 milliard de dollars sur la table pour acquérir le Lovaza, un traitement contre le cholestérol, auprès de l'américain
Reliant Pharmaceuticals. GSK a également repris des activités pharmaceutiques au Pakistan et en Egypte auprès de Bristo-Myers Squibb, pour renforcer sa présence dans les pays émergents. Ces pays
passent pour être un important relais de croissance pour l'avenir.
Par ailleurs A. Witty souhaite que la R&D de GSK soit plus productive et
moins coûteuse. Du coup la mise en concurrence des différentes divisions du groupe pour l'accès au financement de leurs recherches permettrait d'atteindre cet objectif. Le groupe cherche à
collaborer davantage avec les sociétés de biotechnologies par le biais de "centres d'excellence" (CEDD) dédiés à des domaines de
recherche spécifiques, comme les maladies infectieuses, les neurosciences, le traitement des inflammations ou les maladies respiratoires. Vu sur le Net: http://www.e24.fr/
Il est fort probable que des informations tombent très
bientôt concernant le DPE d'Evreux (une centaine de salariés) qui est dans le scope de la réorganisation annoncée il y a quelques mois (GSK va
supprimer jusqu'à 850 postes dans la recherche et développement en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis pour accroître sa productivité). NDR
Voir article du blog : R & D GSK : PLUS 850... EN MOINS