Les cabinets qui interviendront sur le reclassement des salariés licenciés (cabinets choisis unilatéralement par GSK) sont BPI pour Evreux et NDB et Right Management pour les Ulis.
Si les élus du CCUES, aidés par les experts de Sécafi, ont obtenu gain de cause sur le niveau de définition d'une OVE (Offre Valable d'Emploi), ils n'ont pas pu imposer un mode de rémunération
des cabinets susceptible de les inciter à produire plus de résultats dans le reclassement effectif des salariés. Cet aspect sera négocié directement avec la Direction.
Les élus disent NON à la mise en place du cabinet de manière anticipée (c'est-à-dire avant l'avis des élus sur les motivations économiques du plan). Cet avis a été suivi par les
CE.
Avis du CCUES le 03/03/2009
A ce stade le CCUES attend encore des réponses sur le financement des cabinets de reclassement et n'est pas convaincu sur la nécessité de l'espace conseil sur
l'ensemble du périmètre. De plus, il s'interroge sur la nessecité d'avoir deux cabinets de reclassement. Donc, le CCUES ne valide pas la mise en place de l'espace mobilité.
Les élus Cgt ne veulent pas brûler les étapes. Ils considèrent que le temps joue en faveur des salariés. Au regard de la situation économique des bassins d'emploi (taux de chômage important
rendant potentiellement le reclassement difficile), un travail d'investigation méticuleux doit être accompli avec l'expert pour sauver des postes d'une part et d'autre part pour créer les
conditions permettant d'améliorer le PSE en termes de niveau et de durée d'indemnisation. Pour y parvenir, les élus comptent également sur la mobilisation des salariés.
Une indemnité pour préjudice moral
La demande (*) des élus CGT au CCUES d'une indemnité de préjudice, après avoir reçu le soutien de deux aorganisations syndicales, semble receuillir l'adhésion de tous, du moins
dans sa motivation. Sans surprise, la direction considère cette demande comme excessive... mais les salariés seront seuls juges. Une réunion aura lieue le 11 mars à Marly au terme de laquelle
nous devrions être fixés sur la réponse de la direction. La CGT invitera alors les autres organisations syndicales de GSK et les salariés à prendre position et à décider de la suite.
(*) DECLARATION CGT AU CCUES DU 25 FEVRIER 2009 (*)
Devant GSK Evreux le 5 février au lendemain de l'annonce du PSE