Màj 04/11/2011 - La quatrième et dernière réunion sur les salaires pour 2012 n’a fait que confirmer aujourd’hui le dogme posé dès la première par notre PDG : rémunérer la performance et que la performance, rayer les augmentations générales du paysage … en se moquant du vécu collectif des salariés fait de démotivation (charge de travail indécente) et d’incertitude devant leur avenir tant au niveau de la production (combien de temps seront assurés les volumes) que du siège et de la Visite Médicale (quelles conséquences de la réforme du Médicament ? ).
Cette position se décline dans les propositions qui suivent et qui s’appliqueront en 2012 malgré l’opposition de l’ensemble des organisations syndicales qui ont décidé de ne pas signer :
- Enveloppe d’augmentation individuelle = 2,3%
- Pour les salaires < 26500 euros annuels : Augmentation générale avec un mini garanti de 318 € annuel représentant un minimum de 1.2%
- Pour les salaires > 26500 euros annuels : Une augmentation individuelle qui ne pourra être inférieure à 1,2% du salaire de base pour les salariés sans PAO et EVR dont la performance et les objectifs 2011seront a minima évalués comme atteints (rating 2)
- Une augmentation individuelle qui ne pourra pas être inférieure à 0,6% du salaire de base pour les salariés avec PAO et EVR dont la performance et les objectifs 2011 seront a minima évalués comme atteints (rating 2).
Ainsi est accréditée l’idée qu’un salarié même performant ne pourrait être assuré de son pouvoir d’achat.
Cette idée est simplement inentendable.
Dans un esprit de dialogue, la CGT avec les autres organisations syndicales a fait des contres propositions loin de leurs prétentions initiales. Refus de la direction.
Parmi ses revendications NOS REVENDICATIONS POUR 2012 , la CGT dès le début avait affirmé un autre principe : que les débats sur les augmentations ne s’engagent qu’à partir du taux d’inflation. Autrement dit, en 2012, aucun salarié ne devrait avoir une augmentation salariale en dessous de 2 %, a fortiori s’il est performant !
Après un désaccord unanime sur la prime dividende, la politique salariale de GSK s’enfonce de plus en plus dans un mode imposé par le Groupe GSK : l’individualisation complète des salaires avec tout ce que cela implique comme injustice et traitement « à la tête du client ».
A nous salariés de refuser de tels errements.