Monsieur Michel Issindou, député de l'Isère, nous fait la réponse suivante :
"Vous avez porté à
mon attention vos préoccupations quant aux modifications des modalités de la visite médicale hospitalière. Je vous en remercie.
L’article 46 du PLFSS prévoit une nouvelle régulation de la visite médicale en hôpital. Nous avons fait le constat des limites de la loi du 29 décembre 2011 qui avait instauré des visites
collectives après un conventionnement entre les établissements hospitaliers et les laboratoires. Une liste restrictive des médicaments et une charge administrative alourdie sont les principaux
griefs qui peuvent être adressés à l’application de cette loi.
Loin de vouloir jeter l’anathème sur votre profession, nous souhaitons plutôt la réguler et ainsi renforcer la confiance des médecins, des patients et de l’ensemble de la communauté thérapeutique
envers la visite médicale. L’article 46 du PLFSS s’inscrit dans cette optique.
Désormais, les modalités de la visite médicale seront définies par le règlement intérieur de chaque établissement de santé. Il s’agit d’une mesure de simplification et d’économies, tant pour les
établissements que pour les laboratoires.
De plus, l’extension quasi générale de la liste de médicaments ouverts à la visite médicale va faciliter votre mission. Il ne sera plus nécessaire, pour vous, de séquencer votre visite en
fonction des médicaments autorisés ou non. A l’issue du débat en commission des Affaires sociales, il a été proposé que les médicaments à usage exclusivement hospitaliers ne soient pas concernés
par cette réforme.
Notre majorité sera attentive à l’évaluation de ce dispositif, notamment en matière d’emploi. Mais nous sommes convaincus de la nécessité de réguler ce secteur tant pour les patients que pour les
visiteurs médicaux qui voient leurs conditions d’exercice rendues plus transparentes. Les laboratoires ont toujours accès aux prescripteurs. Les médecins, de leur côté, peuvent encore bénéficier
de l’expertise des laboratoires.
Je vous prie de croire,..."