LE CONGE DE RECLASSEMENT
La durée du congé de reclassement dépend de l'option choisie et de votre âge. Sa finalité est de vous permettre en étant rémunéré de vous consacrer, avec l'aide d'un cabinet, à votre
reclassement en externe comme en interne.
Pendant cette période vous bénéficiez de tous les avantages de GSK à l'exception des Congés Payés et des JNT que vous n'acquérez plus.
Les 3 premiers mois du congé de reclassement correspondent à un préavis et sont donc rémunérés comme tel; autrement dit les charges salariales habituelles y sont prélevées et vous
paierez l'impôt sur le revenu.
Du 4ème au 9ème mois, seules la CSG et la CRDS (5, 70 %) sont prélevées. Au-delà de 9 mois l'allocation est fiscalisée et toutes les cotisations sociales sont prélevées.
A la sortie du congé de reclassement, que vous ayez retrouvé ou pas un emploi, vous percevrez un certain nombre d'indemnités qui sont cumulables :
Il s'agit de l'indemnité prévue par la convention collective de l'industrie pharmaceutique. Son niveau dépend de votre âge et de votre ancienneté.
Tous les salariés licenciés touchent au minimum cette indemnité, y
compris les CAA. En revanche, les CAA ne perçoivent pas les indemnités déclinées ci-après.
Cette indemnité est totalement exonérée socialement et fiscalement.
Il s'agit d'une indemnité spécifique prévue par le PSE. Comme l'ICL, son niveau dépend de votre âge et de votre ancienneté.
Cette indemnité est soumise à la CSG/CRDS (8 %) mais exonérée d'impôts.
Il s'agit d'une indemnité prévue par le PSE. Perçue par le salarié qui retrouve une solution d'emploi en cours de congé de reclassement, elle correspond au temps restant à courir dans l'option de
congé choisie.
Cette indemnité est soumise à la CSG/CRDS (8 %) mais exonérée d'impôts.
Cette indemnité spécifique est perçue par les salariés de 50 ans et plus qui au bout du congé de reclassement n'auraient pas retrouvé d'emploi. Son montant
correspond à 33 % de votre salaire annuel x par 7 ans maximum. Elle est versée en une seule foi.
Indemnité soumise à la CSG/CRDS (8 %) mais exonérée d'impôts.
Les indemnités liées à une création ou une reprise d'entreprise, les indemnités différentielles de salaire sont également soumises à la
CSG/CRDS (8 %) mais exonérées d'impôts.