L'information est tombée lundi lors d'un CCUES au siège social : GSK va supprimer 502 postes dans sa force de vente et dans ses fonctions support à Marly et à
Evreux. Sur les services support, 146 postes seront supprimés dont 89 sont pourvus. Sur la force de vente, 356 postes dont 345 pourvus disparaîtront.
La direction prévoit la mise en place effective de la nouvelle organisation dès le mois de mai prochain. Théoriquement, les premières annonces individuelles
devraient se faire au cours de février 2010.
Pour être mis en place, le projet devra d'abord être validé par un avis des syndicats présents au CCUES. Les élus CGT, demanderont à la direction de démontrer la
pertinence de sa décision et s'attacheront dans leurs prises de position et en premier lieu à défendre le maintien dans l'emploi. Pour cela, avec les autres Organisations Syndicales, elle
invitera les salariés à décider des formes d'actions à mettre en place.
Décision brutale
Si nous savions depuis de longs mois que la direction envisageait de réduire les fonctions support, la nouvelle des suppressions de postes sur le terrain était,
elle, moins attendue (tout au moins pas dans l'immédiat), d'autant qu'un plan REDUCTION DES
EFFECTIFS EN VISITE MEDICALE: GSK FRANCE PASSE A LA VITESSE SUPERIEURE prévoyant une réduction d'effectif de l'ordre de 145 postes est déjà en
cours sur cette population. Début 2008, un plan de départs volontaires avait par ailleurs donné la possibilité à 225 salariés de quitter l'entreprise. De ce fait, le plan qui a été annoncé
aujourd'hui aux salariés se conclura inévitablement par des départs contraints, les mesures d'âge et de volontariat ne pouvant à elles seules suffire à atteindre l'objectif de réduction que s'est
fixé GSK.
L'effectif de la force de vente devrait compter en 2010, environ 600 personnes contre plus de 1000 aujourd'hui. Celui du siège (activités hors force de vente)
devrait chuter à 800 personnes en CDI.
Après l'annonce en début d'année de la suppression de quelque 750 postes sur la production et la recherche REGIME CHOC POUR LES SALARIES DE GSK FRANCE , ce nouveau plan
résonne comme une surenchère intolérable dans un contexte de l'Industrie Pharmaceutique qui n'a rien de catastrophique, même si son modèle économique évolue. Les salariés et leurs familles se
sentent utilisés comme "chair à canon" d'ajustements dont l'objectif, encore une fois, est de servir l'exigence des investisseurs du secteur.