Il y a tout juste un mois, GSK était désigné comme "mauvais élève" par le gouvernement pour ne pas avoir amorcé des négociations sur les risques psychosociaux.
S'en est suivi, un branle-bas de combat: communiqué de presse de la direction et prise de rendez-vous avec les syndicats pour négocier.
La première réunion de négociation a donc eu lieu aujourd'hui au Siège Social de GSK, comme l'avait d'ailleurs annoncé hier le quotidien "Les Echos".
La direction a présenté le préambule de l'accord national interprofessionnel du 2 juillet 2008 définissant la notion de stress. Les organisations syndicales autour de la table sont toutes unanimes pour que soit établi un état des lieux sur l'ensemble des établissements de GSK France afin d'évaluer l'efficacité et la pertinence de mesures déjà mises en place; dans un deuxième temps un diagnostic établi par un expert permettrait la mise en oeuvre d'un plan d'action ciblé. Cette phase est très importante du fait des réorganisations successives, génératrices de souffrance au travail, que vit l'entreprise depuis plus de 5 ans (un plan social est d'ailleurs en cours sur les populations du Siège et de la Visite Médicale qui se soldera par quelque 600 départs contrains; l'ensemble des salariés ont été cette semaine informés de leur sort).
Les Organisations Syndicales ont insisté sur l'importance de négocier annuellement le contenu du document unique. L'objectif de ce document, obligatoire depuis novembre 2001, est d' améliorer la santé au travail en diminuant les accidents, les maladies professionnelles, d'améliorer les conditions de travail. L’inventaire des risques doit être réalisé par l’employeur dans chaque unité de travail en observant les tâches réelles, en recueillant l’avis des salariés.
Par ailleurs, la CGT demande que la question de la pénibilité résultant de sollicitations physiques et psychiques liées à certaines formes d'activité professionnelle soit rapidement abordée, comme elle l'a déjà fait au cours des négociations qui se déroulent en ce moment même au Leem. Un projet d'accord relatif à la santé au travail des salariés des entreprises du médicament doit être présenté prochainement aux syndicats de la branche.
Les Organisations Syndicales ont d'emblée indiqué qu'elles prenaient cette négociation à coeur, que la problématique du stress dans l'entreprise ne doit pas être traitée uniquement sous l'angle de la réparation (cellules d'écoute etc) ou par une approche strictement subjective, mais par une recherche de solutions, essentiellement organisationnelles, pour éviter des situations de souffrance pouvant être irréversibles. Les Organisations Syndicales attendent beaucoup de GSK qui, en tant qu' entreprise de santé, se doit d'être exemplaire dans ce domaine. La santé du travail et celle de l'entreprise passent par la santé des salariés. Prochaine réunion le 31 mars.
....
La question du stress au travail est en train d'occuper un nouveau terrain, celui des tribunaux, alors que les menaces de procès de salariés et l'opprobe de l'opinion publique en cas de condamnation obligent les entreprises à agir. Lire la suite link
La première réunion de négociation a donc eu lieu aujourd'hui au Siège Social de GSK, comme l'avait d'ailleurs annoncé hier le quotidien "Les Echos".
La direction a présenté le préambule de l'accord national interprofessionnel du 2 juillet 2008 définissant la notion de stress. Les organisations syndicales autour de la table sont toutes unanimes pour que soit établi un état des lieux sur l'ensemble des établissements de GSK France afin d'évaluer l'efficacité et la pertinence de mesures déjà mises en place; dans un deuxième temps un diagnostic établi par un expert permettrait la mise en oeuvre d'un plan d'action ciblé. Cette phase est très importante du fait des réorganisations successives, génératrices de souffrance au travail, que vit l'entreprise depuis plus de 5 ans (un plan social est d'ailleurs en cours sur les populations du Siège et de la Visite Médicale qui se soldera par quelque 600 départs contrains; l'ensemble des salariés ont été cette semaine informés de leur sort).
Les Organisations Syndicales ont insisté sur l'importance de négocier annuellement le contenu du document unique. L'objectif de ce document, obligatoire depuis novembre 2001, est d' améliorer la santé au travail en diminuant les accidents, les maladies professionnelles, d'améliorer les conditions de travail. L’inventaire des risques doit être réalisé par l’employeur dans chaque unité de travail en observant les tâches réelles, en recueillant l’avis des salariés.
Par ailleurs, la CGT demande que la question de la pénibilité résultant de sollicitations physiques et psychiques liées à certaines formes d'activité professionnelle soit rapidement abordée, comme elle l'a déjà fait au cours des négociations qui se déroulent en ce moment même au Leem. Un projet d'accord relatif à la santé au travail des salariés des entreprises du médicament doit être présenté prochainement aux syndicats de la branche.
Les Organisations Syndicales ont d'emblée indiqué qu'elles prenaient cette négociation à coeur, que la problématique du stress dans l'entreprise ne doit pas être traitée uniquement sous l'angle de la réparation (cellules d'écoute etc) ou par une approche strictement subjective, mais par une recherche de solutions, essentiellement organisationnelles, pour éviter des situations de souffrance pouvant être irréversibles. Les Organisations Syndicales attendent beaucoup de GSK qui, en tant qu' entreprise de santé, se doit d'être exemplaire dans ce domaine. La santé du travail et celle de l'entreprise passent par la santé des salariés. Prochaine réunion le 31 mars.
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La question du stress au travail est en train d'occuper un nouveau terrain, celui des tribunaux, alors que les menaces de procès de salariés et l'opprobe de l'opinion publique en cas de condamnation obligent les entreprises à agir. Lire la suite link